Ces derniers temps, il y avait un article dans le Rheintaler sur les digital natives qui sont probablement de plus en plus des digital naives. (Cliquez ici pour accéder à l’article du Rheintaler.) En faisant la recherche sur internet, j’ai réalisé qu’il s’agit d’un vrai problème des jeunes d’aujourd’hui.
Comment sont-ils décrits, les digital natives, et pourquoi faut-il faire attention pour ne pas devenir un digital naive ? Qui sont-ils, les digital natives ? La citation suivante me semble bien mettre en relief un digital native :
On qualifie les adolescents actuels de « digital natives », car pour eux l’ordinateur personnel, la console de jeu et le téléphone mobile ne sont pas des conquêtes technologiques mais des objets aussi familiers que l’automobile, le téléviseur ou la fourchette.
(Citation du site Regards sur le numérique)
C’est la génération des jeunes qui a grandi avec le Web ; on pourrait aussi dire « avec la souris ». On imagine que ces jeunes grandis dans un monde informatique n’auront plus besoin d’apprentissage informatique supplémentaire. Où sont alors les problèmes, bien que ces adolescents passent la plupart de leur temps à l’ordinateur ?
Il y a certainement différentes raisons ; les jeunes font des jeux à l’ordinateur, ils chattent avec leurs collègues et passent leur temps sur des sites sociaux.
Facebook ! Il ne faut donner aucune définition de ce site social – dont je fais aussi partie par ailleurs. En étant online, il est toujours possible de remplir les inscriptions (pour un site) en donnant un autre âge et un pseudonyme et c’est un des points les plus dangereux. L’anonymat peut avoir des avantages autant que des inconvénients. Les responsables d’un site pourraient vérifier un âge d’une personne inscrite, mais ils ne se prennent certainement pas le temps de le vérifier, parce qu’il y aurait évidemment trop de gens dont il fallait vérifier l’âge. Les jeunes ou même les enfants ont donc un chemin libre pour passer sur des sites interdits. Les parents ne peuvent pas contrôler leurs enfants sans cesse et souvent, ils n’ont pas non plus les connaissances pour contrôler ce que font leurs enfants. Par la suite, les enfants ou adolescents publient le départ en vacances sur Facebook, ils publient un tas de photos des vacances, de la maison, de leur chambre, les photos qu’ils ont pris en étant sortis en boîte, leur adresse privée autant que leur numéro de téléphone… Bref, ils publient toute leur vie privée sur Facebook (ou bien sûr sur un autre site social). Les utilisateurs de Facebook ne savent pas comment installer leur profil pour protéger leurs photos et informations privées. De plus, les initiateurs de Facebook changent assez souvent les règles de protections. Evidemment, les utilisateurs n’adaptent pas tout de suite les réglages ou ne les comprennent ou ne les lisent pas. Tout le monde (!) a donc accès à ces profils. Et les conséquences ? Bien sûr ; des gens non souhaitables auront accès à ces profils et cela présenterait un risque. Il est connu qu’une fille avait publié sur son profil le départ en vacances de toute sa famille et par la suite, il y avait des cambrioleurs qui ont profité de cette occasion. Une autre personne voulait faire une fête et, malheureusement, elle ne savait pas publier l’invitation pour la fête seulement à ses amis et elle avait publié l’invitation, visible pour tout le monde sur Facebook.
Bien sûr, Facebook n’est pas le seul site où il y a de tels problèmes, c’est le cas pour l’internet en général. L’anonymat sur internet présente surtout un risque pour les jeunes et il faut les informer sérieusement. Souvent, les jeunes ont l’impression de connaître et savoir tout sur l’internet et évidemment, ils ont raison en les comparant avec le savoir de leurs parents. Par contre, il faut absolument montrer les dangers et possibilités de dangers sur internet.
Ils existent par exemple des cours dans lesquels des parents peuvent élargir leurs connaissances concernant l’ordinateur, l’internet et les risques. Swisscom propose un cours appelé « cours destinés aux parents et au corps enseignant ». Cliquez ici pour accéder au site de Swisscom, où vous trouverez plus d’informations sur différents cours proposés.
Comment alors mieux protéger ces jeunes de ces dangers ? De plus en plus, les enfants possèdent un ordinateur (assez souvent dans leur chambre individuelle). Vu que les parents ne savent pas toujours les dangers ou les moyens de protection, il serait alors souhaitable d’introduire un cours informatique déjà à l’école primaire. Personnellement, je suis contre des cours informatiques à l’école primaire, mais face à ce problème, il faut le traiter à l’école primaire pour éviter les dangers nommés. On pourrait introduire les dangers en montrant des exemples aux enfants – directement sur un des sites sociaux – pour mieux souligner où se trouvent les risques et pourquoi l’internet n’a pas seulement des avantages. Les enfants ou jeunes doivent apprendre que la publication de leur vie privée sur internet présente un danger et que ce serait parfois mieux de montrer les photos personnellement aux collègues en buvant un café et de ne pas transmettre les photos sur Facebook. Car : une fois sur internet, toujours sur internet.
Plusieurs semaines sont passées et je suis tombée sur l’article suivant sur Bluewin (App-Shopping eines 5-jährigen: 2500 Dollar-Rechnung) ; d’un côté, j’ai dû rire, de l’autre côté, cet article met en accent le « danger » ou surtout la naïveté des gens qui donnent leur iPad aux enfants.
Encore une fois plusieurs semaines qui sont passées depuis le dernier « commentaire ». J’ajoute mes commentaires directement dans l’article, parce que je n’arrive pas à inclure des images dans les commentaires (dans la case qu’on nous propose pour faire les commentaires.
Et voilà, je viens de recevoir un courriel de books.ch où ils font la publicité du livre suivant :
Facebook macht blöd, blind und erfolglos. (de Anitra Eggler). Peut-être, le fait d’écrire un Blog n’est pas mieux que Facebook ? Pour savoir pourquoi Facebook nous pourrait rendre aveugle,… il fallait lire ce livre. Je ne l’ai pas (encore) lu, mais il y a peut-être l’un ou l’une des lecteurs (surtout du cours LIN:K de la HEP) qui s’en intéressent. Alors, si jamais ; bonne lecture.